Diplômée de la Faculté d'Étiopathie de Paris
Membre du Registre National des Étiopathes
Chargée de cours à la Faculté d'Étiopathie de Paris

En quoi consiste le métier de kinésithérapeute ?

L’étiopathie est une pratique différente de la kinésithérapie, de la chiropractie et de l’ostéopathie. Ainsi, vous comprendrez en lisant les explications ci-dessous qu’elles sont les différences entre l’étiopathie et la kinésithérapie et que la kinésithérapie vise essentiellement à rééduquer.

Quelles sont les différences ?

Un peu d’histoire

Le mot « kiné » ou « ciné » dans la langue grecque traduit les verbes « bouger » et « remuer ».

Le terme « thérapeute » quant à lui trouve son origine dans le grec ancien « therapia » qui signifie « cure », « prendre soin de » ou « servir ».

Après la Première Guerre mondiale une quantité de personnes sont invalides et doivent suivre une rééducation pour retrouver leur indépendance motrice.

A l’époque, le métier de masseur-kinésithérapeute n’est pas encore aboutit. La gymnastique et les massages sont dispensés par un ensemble de professionnels qui sont regroupés au sein de différentes structures. On retrouve le syndicat des médecins masseurs, celui des infirmiers masseurs, des professeurs de culture physique etc.

C’est en 1946 que le diplôme d’État est créé. Durant les quinze années suivantes, la kinésithérapie établie son fonctionnement. Ce sont vers l’années 1960 que sont définies les limites des compétences entre les médecins et les kinésithérapeutes et que la prise en charge des actes de soins est déterminée.

De nos jours, le titre de masseur-kinésithérapeute est attribué aux personnes ayant acquis le diplôme par l’Etat français et qui sont inscrites au Conseil National de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes.

Les professionnels ont suivi un cursus, privé, associatif ou public de trois ans d’études hors année de concours. Au sein du privé, le programme se base sur la biologie, la chimie et la physique de première et de terminale. Dans la filière universitaire, le recrutement se fait via la première année de médecine. Enfin il existe aussi une passerelle pour les étudiants en deuxième année de STAPS et un concours pour les étudiants en début de deuxième année de licence en biologie.

Le fondement de la kinésithérapie repose sur la rééducation par le mouvement et le massage. Elle vise à rendre à l’individu une fonction qui se serait dégradée. Cela consiste par exemple à rendre l’usage d’une main après une chirurgie ou bien à apprendre à un patient à utiliser une prothèse et donc à s’adapter à un nouvel état.

Les techniques employées en kinésithérapie rassemblent plusieurs approches. Il y a les actes de massages qui sollicitent les tissus (muscles, tendons, etc.), les étirements, l’utilisation de mouvements actifs et l’emploie d’outils tels que les ultrasons, la cryothérapie, les infrarouges, etc.

Les différences entre le kinésithérapeute et l’étiopathe

En termes d’histoire, de principe de fonctionnement et d’application des traitements, l’étiopathie diffère totalement de la kinésithérapie.

Son but n’est pas de réapprendre à utiliser une fonction motrice mais d’approcher l’individu via un raisonnement causal mécaniste. L’étiopathe ne masse pas, il détermine une cause mécanique dans un premier temps et manipule si nécessaire le système atteint pour vous traiter.

Son cursus se base sur 6 ans d’études et son histoire n’est pas fondée sur la gymnastique et la rééducation mais bien sur la conception que l’individu rencontre des contraintes au cours de sa vie et que celles-ci peuvent être la source de nombreuses pathologies.