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Manon Larsonneur

Rhinites allergiques et sinusites

Les parois de notre appareil oro-pharyngé sont recouvertes de muqueuse. Cette muqueuse, lorsqu’elle est inflammée, gonfle et produit en réaction une grande quantité de mucus. C’est ce liquide que l’on retrouve dans notre arrière-gorge ou sur nos mouchoirs….


Pourquoi notre muqueuse s’inflamme ?

On peut être réellement allergique à un élément présent dans notre environnement. On parle dans ce cas de rhinite allergique, à chaque fois que la muqueuse est en contact avec un allergène (pollens, graminées, acariens, etc.), elle s’irrite. On développe ainsi les symptômes décrits ci-dessus (nez qui coule, yeux rouges, etc.).


Que faire ?

En médecine on propose de calmer le comportement de la muqueuse avec des antihistaminiques. Ils ont pour effet de réduire la réaction allergique et ainsi d’éviter l’inflammation chronique du rhinopharynx. Inflammation qui au long cours est pénalisante pour le tissu.

En étiopathie, on ajoute à cette première analyse une vision complémentaire.Certes on peut être sensible à un allergène, mais les réactions de la muqueuse ne dépendent pas exclusivement de ce dernier. Le terrain est un élément important à prendre en compte.

L’hypothèse est de dire que si notre muqueuse fonctionne moins bien, elle est susceptible de s’irriter beaucoup plus facilement au contact d’un allergène ou d’un germe. L’étiopathe s’attache donc à travailler sur ce système afin de lui rendre toutes ces capacités originelles.


Et la sinusite, c’est quoi alors ?

La sinusite correspond à l’inflammation des muqueuses des cavités osseuses, appelées sinus, présentes dans les os du crâne et de la face.Dans la sinusite, on suppose qu’un virus ou une bactérie est à la base de cette inflammation. Elle devient chronique quand elle se répète, chaque fois que le tissu est en présence de ces-dits germes.

Une fois le coté infectieux traité par un médecin, il est intéressant pour l’étiopathe de travailler le comportement de la muqueuse, afin qu’elle soit au maximum de ses capacités de fonctionnement. Encore une fois, si cette dernière est légèrement affaiblie, elle est davantage encline à réagir aux germes.

L’efficacité des traitements étiopathiques repose ainsi sur un travail mécanique.En redonnant tout son potentiel de fonctionnement, l’étiopathie peut permettre d’éviter le phénomène de chronicité. La limite de ces traitements étant l’atteinte possible du tissu par les inflammations répétées ou l’intolérance réelle à un agent environnant.

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